Faits sur la fourrure

La fourrure « humaine », « éthique » ou « respectueuse des animaux » n’existe pas en matière de mode. La triste réalité est que les animaux souffrent lorsque nous utilisons la fourrure pour fabriquer ou décorer des vestes, des bottes, des chapeaux et des gants. La plupart des gens ne peuvent pas faire la différence entre la vraie et la fausse fourrure, et les lacunes des lois canadiennes sur l’étiquetage signifient que vous pourriez porter de la vraie fourrure sans le savoir!

La SPCA de la Colombie-Britannique s’oppose à l’abattage des animaux pour la confection de vêtements – les animaux à l’état sauvage connaissent des morts cruelles, ou souffrent lorsqu’ils sont élevés dans des fermes à fourrure.

Crédit photo : We Animals

Le code de pratique pour l’élevage de visons

La SPCA de la Colombie-Britannique est opposée à l’élevage de visons, mais nous reconnaissons que cette industrie est légale. Jusqu’à ce que l’industrie de la fourrure n’existe plus, nous attendons de toutes les fermes qu’elles respectent le Code de pratique canadien pour le soin et la manipulation des visons d’élevage (PDF). Ce code de pratique est actuellement en cours de mise à jour. Les changements proposés ont été ouverts aux commentaires du public de décembre 2020 à février 2021. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de s’exprimer en faveur du vison ! Les modifications proposées au Code permettraient de tuer les visons à travers le Canada en leur faisant respirer des gaz d’échappement de moteur ou du dioxyde de carbone, ainsi que de stopper la transition vers des cages de plus grande taille.

Bien que l’Association des éleveurs de visons du Canada suggère à tous ses membres de suivre cette norme minimale, aucune surveillance indépendante n’est en place, ce qui signifie qu’il n’y a aucune assurance que les normes de soins aux animaux sont respectées. Apprenez-en davantage sur les lois relatives au bien-être des animaux d’élevage au Canada.

La fourrure à la mode

En Colombie-Britannique, les coyotes, les lapins, les ratons laveurs, les visons, les castors, les renards et de nombreux autres animaux sont tués pour leur fourrure. Tous les articles fabriqués au Canada contenant de la fourrure ne sont pas tenus d’être étiquetés comme tels. Cela signifie que des sacs à main, des jouets, des chaussures ou d’autres articles peuvent être faits de vraie fourrure sans que vous le sachiez. La fourrure est utilisée non seulement dans la mode, mais aussi dans l’industrie cosmétique. La fourrure de vison est récoltée et utilisée pour les extensions de cils humains, appelées cils de vison.

Il n’y a aucune garantie que les manteaux de  » fausse  » fourrure et autres articles vestimentaires ne contiennent pas de la vraie fourrure dans une certaine mesure, et certains produits de fourrure importés et vendus au Canada pourraient même être fabriqués à partir de chats ou de chiens.

Les pièges à pattes ou les collets souvent utilisés par les trappeurs sont toujours légaux en Colombie-Britannique lorsqu’ils sont utilisés à moins de 200 mètres d’une habitation, malgré leur nature intrinsèquement inhumaine. Même les méthodes de  » piégeage sans cruauté  » des trappeurs permettent aux animaux de souffrir jusqu’à 72 heures sur les lignes de piégeage avant d’être contrôlés. L’élevage de la fourrure est également intrinsèquement inhumain, car les animaux sauvages sont élevés et stockés comme produits en captivité.

L’élevage de la fourrure en Colombie-Britannique.

Les animaux sauvages peuvent être élevés pour leur fourrure en vertu de la loi sur la santé animale et du règlement sur les fermes à fourrure.

À l’heure actuelle, il existe 13 fermes de visons en Colombie-Britannique, presque toutes dans la vallée du Fraser. En 2018, plus de 260 000 visons ont été tués pour la fourrure en Colombie-Britannique.

Les visons naissent au printemps et sont élevés en hiver avant d’être tués sur place à la ferme. Les fourrures sont expédiées à une salle des ventes où elles sont classées et vendues, souvent sur les marchés internationaux. L’huile de vison est également récoltée et couramment utilisée comme conditionneur de cuir.

Les visons d’élevage sont les mêmes que les visons sauvages, mais ils ont été élevés sélectivement pendant 150 ans pour certaines couleurs et certains traits (taille, qualité de la fourrure, tempérament). Les visons d’élevage conservent leur nature et leurs instincts sauvages, et peuvent être naturalisés s’ils s’échappent dans la nature.

La SPCA de la Colombie-Britannique n’encourage pas la libération des visons d’élevage dans la nature. Les visons d’élevage de la Colombie-Britannique sont porteurs du virus aléoutien, qui peut nuire aux populations de visons sauvages. Les animaux relâchés peuvent perturber l’écosystème naturel et la plupart ne survivront pas.

On a également découvert que les visons sont porteurs du virus qui cause le COVID-19. La SPCA de la Colombie-Britannique demande un moratoire sur l’élevage de visons en Colombie-Britannique par une suspension immédiate de tous les permis d’élevage de visons, après que les travailleurs d’une ferme à fourrure de la vallée du Fraser aient été testés positifs au COVID-19. Plus de 200 visons sont morts dans la ferme, et des échantillons de visons de la ferme ont été testés positifs pour le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19 chez les humains. La SPCA de la Colombie-Britannique rencontrera des représentants du gouvernement pour partager les résultats de l’engagement à mettre fin à l’élevage d’animaux à fourrure en Colombie-Britannique et discuter de l’avenir de l’industrie dans notre province.

Dans le monde entier, il y a de plus en plus de cas et de préoccupations concernant le virus qui passe des humains aux visons, puis aux humains. L’exiguïté des fermes où vivent des milliers de visons crée des conditions dangereuses pour la propagation du SRAS-CoV-2.

Ressources supplémentaires:

  • Les porteurs de fourrure
Crédit : We Animals

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