En jiu jitsu brésilien, le très important uniforme (haut et pantalon) est plus que souvent appelé gi, bien que la majorité des pays lusophones l’appellent encore kimono. Dans de nombreux autres styles de combat traditionnels, l’ensemble d’entraînement de base est plus communément appelé « costume », surtout dans les pays anglophones.
Bien que le mot kimono ne soit pas exactement faux, le kimono est considéré comme un vêtement traditionnel japonais. Le mot « kimono » signifie littéralement une « chose à porter » (ki « porter » et mono « chose »). Il est généralement associé aux robes traditionnelles colorées plus communément (mais pas exclusivement) portées par les femmes et les enfants au Japon.
Le mot « gi » dérive de « keikogi » qui signifie équipement d’entraînement. Keiko signifie « pratique » en japonais, tandis que gi signifie « robe » ou « vêtements » (semblable au « ki » du kimono). Il s’agit d’un terme budō dans lequel le mot « keiko » peut également être remplacé par le mot « do » qui signifie chemin, route ou voie. Dogi est très courant au Japon, utilisé pour expliquer vos vêtements d’entraînement.
Les « keiko » et « do » peuvent également être remplacés par le sport/art martial en question. Ce qui signifie que si l’activité (ou votre chemin de vie, si vous le pouvez) dans laquelle vous utilisez le gi est le jiu-jitsu brésilien, vous pourriez dire « Brazilian jiu-jitsu gi ».
L’uniforme était traditionnellement divisé en 4 parties :
Uwagui : Veste
Shitabaki : Pantalon
Obi : Ceinture
Zori : Sandales
Bien que les sandales ne fassent pas partie de l’ensemble, la plupart des gymnases seront inflexibles sur le fait que leurs élèves utilisent des sandales lorsqu’ils sont en dehors des tapis, ceci est une pratique courante (et de bon sens) depuis les premiers jours des arts martiaux au Japon et était inclus dans l’ensemble d’entraînement.
Photo de Gracie Humaita La Mesa, CA.
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