[4] Comparaison de la protéine fluorescente verte améliorée et de sa forme déstabilisée comme rapporteurs de transcription

Ce chapitre décrit l’utilité de la protéine fluorescente verte (GFP) comme gène rapporteur dans l’étude de l’expression des gènes. La GFP émet une lumière fluorescente à l’excitation, sans ajout de substrat ou de cofacteur, à la fois in vivo et in vitro. L’activité fluorescente de la GFP peut être détectée à l’aide d’un microscope à fluorescence, d’un fluoromètre, d’un appareil de tri cellulaire activé par fluorescence (FACS) ou d’un lecteur de microplaques à imagerie. La GFP améliorée (EGFP) est un mutant de la GFP dont la fluorescence est plus brillante, ce qui rend la détection beaucoup plus sensible. L’utilisation de la GFP comme gène rapporteur offre un certain nombre d’avantages. Il s’agit notamment de l’analyse en temps réel, d’une manipulation minimale de l’échantillon, de la possibilité d’analyser de grandes quantités et d’une sensibilité élevée. Cependant, la GFP est une protéine stable, de sorte qu’elle s’accumule facilement lorsqu’elle est exprimée dans les cellules. Cette accumulation rend l’expression inductible du rapporteur insensible à tout changement d’induction et il serait donc difficile de l’utiliser dans les études cinétiques. Ce chapitre traite de l’utilité de l’EGFP et de l’EGFP déstabilisé (dEGFP) comme rapporteurs de transcription en les fusionnant avec la séquence de liaison NF-KB et le promoteur de la thymicline kinase (TK), et en comparant la différence d’expression entre l’EGFP et le dEGFP. L’étude montre que l’EGFP et la dEGFP peuvent toutes deux être utilisées comme rapporteurs dans les études de transcription. En outre, la dEGFP est plus sensible en réponse aux changements dans le traitement du facteur de nécrose tumorale (TNF) en raison de son taux de renouvellement plus rapide.

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