5 Raisons pour lesquelles boire du whisky est sain pour vous

L’historien Raphael Hollinshed a écrit sur les propriétés saines du whisky dans son livre de 1577 Chronicles of England, Scotland and Ireland.

« Étant pris modérément, il ralentit l’âge, il coupe le flegme, il aide la digestion, il guérit l’hydropisie, il guérit la strangulation, il garde et préserve la tête du tourbillon, la langue du zozotement, l’estomac de l’utérus, les tripes du grondement, les mains du frisson, les os de la douleur…et vraiment c’est une liqueur souveraine si elle est prise avec ordre. »

Et qui suis-je pour contester, surtout quand il s’agit de womblying (quoi que ce soit) ?

Il faut aussi ajouter qu’à l’époque de Hollinshed, le whisky était aussi utilisé comme antiseptique sur les champs de bataille, notamment parce que les médicaments efficaces étaient difficiles à trouver à cette époque.

Pendant la Prohibition américaine des années 1920, le whisky pouvait être importé légalement aux États-Unis car il était considéré comme un médicament et non comme une liqueur. A l’époque, il était vendu dans les pharmacies pour être utilisé comme tonique.

Un entrepôt rempli de médicaments qui vous rendent la santé Photo : Toukou Sonsul/Flickr Creative Commons

Toukou Sonsul sur Flickr Creative Commons

Il peut même conduire à une longue vie. Grace Jones, l’une des femmes les plus âgées de Grande-Bretagne, attribue son âge avancé de 110 ans au fait de boire du whisky tous les soirs depuis 60 ans. Son whisky de prédilection, d’ailleurs, est le mélange Famous Grouse.

Evidemment, si vous buvez trop de whisky tous les soirs, vous en souffrirez probablement plus que vous n’en bénéficierez. Mais à des quantités plus faibles et plus modérées, la science dit qu’il pourrait être bon pour vous.

Voici ce que l’uisga beatha (eau de vie en gaélique) peut faire pour vous et votre corps :

  1. Le whisky combat le cancer

Le whisky contient autant d’antioxydants que le vin. Il contient plus d’acide ellagique (le même antioxydant que celui que l’on trouve dans le vin) que le vin, ce qui permet d’absorber les cellules voyous du corps, selon Jim Swan, le célèbre consultant de l’industrie du whisky surnommé « l’Einstein du whisky », lors d’une conférence médicale en 2005. Il faut toutefois noter que ce même acide se trouve facilement dans les fruits.

  1. Le whisky diminue le risque de démence

Une étude de 2003 publiée par l’Institut national de la santé affirme que les adultes qui consommaient une à six portions par semaine avaient deux fois moins de risques de souffrir de démence que les non-buveurs et les gros buveurs. Une étude allemande de 2011 est parvenue à une conclusion similaire. Cela s’appliquait à l’alcool en général, par opposition au whisky spécifiquement, cependant. Je dois également ajouter qu’en 2015, le National Health Service de Grande-Bretagne a publié de nouvelles directives recommandant que l’alcool soit complètement excisé de votre régime alimentaire pour diminuer le risque de démence.

  1. Le whisky diminue le risque de maladie cardiaque

Des études distinctes publiées dans le European Journal of Clinical Nutrition, l’Université de Harvard et l’European Heart Journal arrivent toutes à la même conclusion : Une consommation modérée d’alcool – au maximum sept petits verres de whisky par semaine – réduit dans une certaine mesure le risque de maladie cardiaque et d’insuffisance cardiaque. L’étude du European Journal, menée par le Rowett Research Institute d’Aberdeen, est la plus pertinente et la plus intéressante. Les chercheurs ont mesuré les niveaux d’antioxydants dans un groupe de neuf hommes après avoir bu du vin, du single malt vieilli et du « new spirit » (alcool tout juste sorti de l’alambic). Ils ont constaté que le single malt fournissait les plus grandes concentrations d’antioxydants.

  1. Le whisky n’a pas de graisse, pas de glucides et presque pas de sucre

Vous voulez continuer à boire mais aussi perdre du poids ? Ou vous voulez une boisson qui se marie bien avec votre régime ? Le whisky ne contient absolument aucune graisse, et pratiquement aucun glucide ou sucre. Cela en fait un meilleur choix pour les diabétiques que la plupart des autres alcools, car il ne modifiera pratiquement pas les niveaux de glucose dans le sang. L’étude de Harvard mentionnée précédemment révèle également que l’alcool en quantité modérée pourrait même protéger contre le diabète de type 2. Le whisky est également exempt de gluten, en raison du processus de distillation. Lorsque vous dégustez un whisky très sucré, la plupart de ce goût provient d’autres huiles et composés présents dans le whisky, et non du sucre. Cela s’applique même aux whiskies dont la coloration artificielle provient du caramel (oui, cela arrive même avec les single malts haut de gamme), qui ajoute une quantité imperceptible de sucre.

  1. Le whisky est bon pour les rhumes

C’est connu en Écosse depuis longtemps, mais le whisky aide à combattre les rhumes (même si ce n’est qu’un peu). Tout le monde ici sait que les grogs chauds – whisky mélangé à de l’eau chaude, du citron et du miel – peuvent être très bons pour la santé (ajoutez des épices pour parfumer, si vous le souhaitez). Selon le Dr William Schaffner, président du département de médecine préventive de l’université Vanderbilt, l’alcool dilate les vaisseaux sanguins, ce qui permet aux muqueuses de combattre plus facilement l’infection. Voici une recette de grog chaud qui pourrait vous aider à surmonter votre rhume.

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