Le test détecte la toxine et non la bactérie et les distinguer est informatif car certains sérotypes (comme A et B) sont le plus souvent associés à la maladie chez l’homme.
Les neurotoxines botuliques (BoNT) sont produites par Clostridium botulinum et sont classées en sept sérotypes, antigéniquement distincts, désignés A-G.
Les tests nécessitent un échantillon liquide et un dispositif pour délivrer l’échantillon au tampon d’échantillonnage. L’utilisation et l’interprétation ne nécessitent pas de formation substantielle.
Comment ça marche
Robert Hnasko, biologiste moléculaire pour l’Agricultural Research Service (ARS), l’agence de recherche scientifique de l’USDA, a déclaré que le test était destiné à un dépistage rapide et préliminaire dans les épidémies de botulisme d’origine alimentaire dans lesquelles l’aliment coupable n’a pas encore été identifié.
« Ces tests fonctionnent de manière similaire aux tests de grossesse à domicile – en ce sens qu’une petite quantité d’échantillon liquide est placée sur une extrémité de la bandelette et que le fluide se déplace vers le haut de la bandelette par capillarité ou effet de mèche en passant devant une fenêtre de test », a-t-il déclaré.
« Dans cette fenêtre, une ligne de couleur apparaîtra indiquant, un le test s’est déroulé comme prévu ; indiqué par une ligne de contrôle de couleur (C). Cette ligne se résoudra toujours à une couleur si le test fonctionne normalement.
« Deux, la ou les lignes de test qui se résoudront également en une couleur si la cible (c’est-à-dire BoNT A et/ou BoNT B) est présente dans l’échantillon. »
Danger du botulisme
La mise en conserve industrielle moderne est conçue pour tuer les spores de C. botulinum, de sorte que la plupart des cas humains proviennent d’aliments peu acides mis en conserve à la maison, de produits carnés comme la saucisse/le jambon ou de poissons fermentés.