Recherche de gènes gays
Dans cette étude, les chercheurs ont analysé le patrimoine génétique de 456 hommes issus de 146 familles ayant au moins deux frères gays.
Les scans génétiques ont montré un regroupement du même schéma génétique chez les hommes gays sur trois chromosomes — les chromosomes 7, 8 et 10. Ces schémas génétiques communs étaient partagés par 60% des hommes gays de l’étude. C’est un peu plus que les 50% attendus par le seul hasard.
Les régions sur les chromosomes 7 et 8 étaient associées à l’orientation sexuelle masculine, que l’homme les tienne de sa mère ou de son père. Les régions sur le chromosome 10 n’étaient associées à l’orientation sexuelle masculine que si elles étaient héritées de la mère.
Mustanski compare l’approche de l’étude à une recherche de médecins dans une ville de 40 000 habitants, un nombre qui correspond approximativement au nombre de gènes humains.
Plutôt que de deviner que les médecins vivent dans un type de maison particulier et de se rendre uniquement dans les maisons qui répondent à ce critère, les chercheurs dans ce scénario frapperaient à chaque porte pour demander aux habitants si un médecin vit dans leur rue. En utilisant une approche similaire, les chercheurs ont pu localiser quelques quartiers génétiques potentiels qui contribuent probablement à l’orientation sexuelle des hommes.
Les chercheurs disent que la prochaine étape est de vérifier ces résultats dans un groupe différent d’hommes pour voir si les mêmes régions génétiques sont associées à l’orientation sexuelle. Si les résultats se confirment, alors Mustanski dit qu’ils pourraient commencer à chercher les gènes individuels au sein de ces régions liées à l’orientation sexuelle.