Asiles. Les fous. La folie. La thérapie mentale, les hôpitaux psychiatriques, les malades mentaux ont été utilisés maintes et maintes fois dans les fictions et les films d’horreur. Pourquoi ? Je ne suis pas sûr ; peut-être est-ce la normalité d’être comme ceux qui sont fous qui nous apporte une horreur plus authentique. Quoi qu’il en soit, La Maison de la colline hantée utilise à merveille tous les clichés de la folie. Je pourrais facilement critiquer ce film en disant (et à juste titre) que son prédécesseur, le film original House on Haunted Hill réalisé par William Castle, est de loin supérieur. Que le film de Castle était rempli de meilleurs acteurs, d’un meilleur timing et d’un meilleur scénario. Mais j’ai aimé ce film, qui n’est pas vraiment un remake complet. Il comporte de nombreux éléments qui ne figurent pas dans le premier film, la plupart d’entre eux étant centrés sur l’aspect mental mentionné plus haut. La maison dans ce film était autrefois un asile où des gens… des milliers peut-être… étaient brutalement massacrés au nom de la bonne santé mentale. La maison est effrayante. Les couloirs vides, les grandes et vastes pièces, les effets spéciaux incroyables contribuent tous à l’aspect effrayant du film. Le plus gros problème du film est qu’une grande partie de l’intrigue n’a aucun sens. Heureusement, le film est plus axé sur les effets spéciaux que sur l’intrigue, et il est au moins capable de livrer la marchandise dans ce domaine. Le jeu des acteurs est assez bon, tous les protagonistes faisant un excellent travail. Geoffrey Rush donne sa meilleure impression de Vincent Price (moustache fine et tout) en donnant des répliques avec bravoure. L’autre personnage exceptionnel est Chris Kattan dans le rôle de Watson Pritchard. Kattan est tout simplement merveilleux dans ce rôle qui met en valeur son talent évident. En ce qui concerne les grands films d’horreur… ce film est adéquat, mais très excitant, passionnant et divertissant. Si vous êtes comme moi et aimez l’ancien… regardez ce film comme une entité totalement différente. Il l’est. Une chose est sûre… c’est un sacré tour de montagnes russes!