Peut-être le plus célèbre de tous les parasites, plus de 100 espèces marines sont actuellement recensées. On les trouve dans les sept mers du monde accrochées à des poissons, des tortues ou des amphibiens. Les sangsues ont des caractéristiques étonnantes : elles respirent par les pores de la peau, elles ont deux cœurs et elles sont très résistantes à la pollution.
Poisson perle d’argent
Le poisson perle d’argent a construit son foyer dans un endroit insolite : l’anus et une partie du tube digestif d’un concombre de mer Ce poisson reste et circule librement dans cet endroit à l’abri des prédateurs. Malheureusement pour le concombre de mer, certains de ces poissons-perles sont des parasites délétères qui mangent les organes internes de ceux qui les ont hébergés.
Cymothoa exigua
Ce pou de mer ne ressemble pas à celui qui s’attaque aux cheveux de vos enfants. Ce crustacé aquatique ne parasite que les vivaneaux roses. Se frayant un chemin dans la bouche de l’hôte par la branchie, le parasite va détourner à son profit le flux sanguin irriguant la langue. Par la suite, la langue va s’atrophier et le parasite va remplacer fonctionnellement l’organe manquant. Le poisson sera capable d’utiliser le parasite comme une langue normale. Cet exemple est exceptionnel car c’est le seul cas de parasitisme conduisant au remplacement complet et fonctionnel d’un organe.
Sacculina carcini
Il ne fait pas bon être un crabe dans l’océan. En plus de nombreux prédateurs, le crabe a été choisi comme cible par un parasite crustacé. Ce parasite se faufile à travers les articulations de ses pinces et le dévore progressivement de l’intérieur. Après un certain temps, une protubérance apparaît au niveau de l’appareil génital du crabe. A ce stade, le crabe n’est plus capable de fixer ses pinces, de se reproduire, et il a aussi le devoir de prendre soin des œufs du parasite comme s’ils étaient les siens.
Copépode
Ce parasite affecte tous les groupes d’animaux marins, de la plus petite éponge aux plus grands cétacés. Ce parasite a une façon de se coller sur le corps de ses hôtes dans les branchies, dans les tissus externes, dans les organes ou même dans les yeux. Par exemple, le copépode est fixé sur les yeux du Groenland de sa naissance à sa mort. Le parasite se contente de pomper des fluides physiologiques à travers un tube rendant le requin aveugle. Pour plus d’informations, lisez : « Les 7 requins les plus bizarres »
Schistocephalus solidus
Ce parasite aquatique vit chez plusieurs hôtes au cours de son existence. On peut dire que c’est un parasite migrateur. Il commence sa vie sous la forme d’un œuf vivant dans le ventre d’un oiseau. Une fois expulsé avec les excréments, il est à son tour consommé par un escargot. Ce second hôte se promène dans les marais où il est une proie désirable pour le petit poisson Killi. Une fois ingéré, le parasite va infecter son hôte et modifier son comportement pour le faire capturer plus facilement, par exemple en le faisant refaire surface anormalement. Un oiseau de passage avalera la malheureuse proie et le cycle recommencera.
Gyrodactylus salaris
Ce minuscule parasite vit essentiellement sur la peau des poissons d’eau douce sur laquelle il s’accroche grâce à seize crochets acérés. Pour se nourrir, le parasite libère un liquide qui dissout la peau du poisson. Ensuite, le parasite va sucer cette » soupe » faite de mucus et de peau dissoute. A la fin, des lésions sur la peau provoquent des infections secondaires qui peuvent conduire à l’extinction de nombreux poissons. Ce parasite est sérieusement considéré par les autorités.
Bothriocéphale
Voici un type de parasite que nous connaissons bien : le long ver. Le bothriocéphale a une existence peu commune. Il naît avec des millions d’autres œufs dans l’intestin grêle d’un gros mammifère. Libéré dans les excréments de l’hôte, il sera ensuite généralement avalé par un crustacé, lui-même avalé par un plus gros prédateur qui sera finalement consommé par un mammifère qui peut être un être humain. A titre de conseil, il est recommandé de cuire la chair des poissons d’eau douce pour éviter que le ver ne survive. Avalé, le ver peut entraîner de graves complications comme l’anémie.