Les derniers jours de feu le grand État de Californie

Le roman décrit, rétrospectivement, l’histoire et la culture de la Californie depuis ses premiers jours, et son influence sur le reste des États-Unis et du monde lorsque – après une date non précisée en 1969 – l’État subit un tremblement de terre de magnitude 9 sur l’échelle de Richter et que les régions côtières populeuses à l’ouest de la faille de San Andreas sombrent dans l’océan Pacifique. Ceci est conforme à une prédiction fictive du médium de la vie réelle Edgar Cayce.

Le tremblement de terre catastrophique lui-même est couvert immédiatement avant le dernier chapitre du roman. Le tremblement de terre est décrit comme commençant au nord de Point Arena, en Californie, et continuant vers le sud comme une grande rupture sur la faille de San Andreas, jusqu’à ce qu’il s’arrête près de Taft, en Californie. Après quelques instants de pause, un deuxième séisme plus important reprend, se poursuivant vers le sud à travers la région de Los Angeles, en Californie, jusqu’à la mer de Salton, où la rupture tourne inexplicablement vers San Diego, en Californie, et retourne dans l’océan Pacifique où le séisme prend fin. Au fur et à mesure que le séisme progresse, divers événements (à petite et grande échelle) sont décrits en détail. Après cet événement, le récit passe à la couverture de l’événement par la radio et la télévision au « présent », en utilisant une convention littéraire consistant à « changer de cadran/chaîne » d’un reportage à l’autre, pour couvrir la catastrophe : La Central Valley est inondée par la mer, l’Embarcadero Freeway et la Coit Tower se sont effondrés, ainsi que le Oakland Bay Bridge. Le Golden Gate Bridge reste d’abord debout. Los Angeles est en ruines. Alors que ce récit se termine, deux autres catastrophes se produisent presque simultanément : Le barrage d’Oroville éclate et, au crépuscule du jour, un avion de ligne survolant San Bernardino est arraché du ciel par des turbulences, alors que le pilote tente de décrire le spectacle de la faille de San Andreas se fendant dans le crépuscule (et comme cela est précisé dans le dernier chapitre, le pilote assistait au glissement de la Californie du Sud dans la mer).

L’épilogue du roman énumère ce dont le monde doit désormais se passer, en raison de cet événement, notamment le grand pourcentage de produits agricoles qui proviennent de Californie. L’essentiel du roman consiste en la description de trois régions : Le nord, la Central Valley et le sud. Un compte-rendu de la campagne électorale du gouverneur de Californie de 1966 est au centre du récit.

Les émeutes de Watts de 1965 sont également abordées en détail, dans des détails glanés dans des reportages récents de l’époque.

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