Les piercings ne sont pas nouveaux. Ouvrez n’importe quel livre sur les civilisations anciennes et vous trouverez des pages d’Égyptiens, de Grecs et de Romains percés et tatoués, qui utilisaient ces modifications pour indiquer n’importe quoi, de la fertilité à la protection contre les mauvais esprits. Et bien que le perçage corporel continue de gagner en popularité – 61 % des adultes aux États-Unis ont un piercing et le nombril est le plus populaire chez les femmes – il y a certaines zones du corps que les experts avertissent de ne jamais percer.
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« Les piercings les plus dangereux sont ceux qui impliquent le cartilage, comme les piercings d’oreille supérieurs », explique Tracy Burton, infirmière praticienne en pédiatrie en Ontario. « Ces piercings sont associés à une mauvaise cicatrisation en raison de l’apport sanguin limité dans cette zone. Ces types d’infections se propagent rapidement et peuvent provoquer un abcès nécessitant une intervention chirurgicale, et parfois un défigurement permanent dû à la mort des tissus. Il peut s’agir d’urgences médicales. »
Il existe également un piercing particulier que de nombreux experts refusent de réaliser : le snakebite.
« Nous ne réaliserons pas de piercings horizontaux de la langue, connus sous le nom de snakebite », déclare Meghan Lafontaine du magasin de tatouage et de piercing Black Line Studio à Toronto. « Les vaisseaux sanguins et les nerfs peuvent être endommagés avec un piercing horizontal comme celui-ci, contrairement à un piercing vertical qui va entre les deux muscles. Le résultat pourrait être une paralysie et une perte de sensation à l’extrémité de la langue. »
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Les piercings oraux sont également associés à des saignements excessifs, infection, et blessures à la bouche et aux dents, dit Burton, et bien que cela soit peu fréquent, certains patients ont été admis pour des antibiotiques en IV pour combattre les infections de la langue et du toit ou du plancher de la bouche.
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« Une conséquence grave des piercings buccaux est de voir vos voies respiratoires compromises ou bloquées par un traumatisme, un gonflement de la langue ou une obstruction par le bijou », dit-elle. « C’est une urgence et cela peut entraîner la mort si une assistance médicale n’est pas demandée immédiatement. »
Les autres modifications que certains magasins refusent de faire comprennent les piercings dermiques, qui sont généralement des clous uniques enfoncés dans la peau.
« Les ancrages dermiques ou les micro dermiques sur les mains ou le bas des avant-bras, nous les évitons également », a déclaré à Bustle T.J. Cantwell, un pierceur au Studio 28 Tattoo à New York. « Ils deviennent de plus en plus populaires, mais ont un taux incroyablement élevé d’accrochage aux vêtements et d’arrachage de la peau. »
Les médecins préviennent également que certaines personnes devraient y réfléchir à deux fois avant de se faire percer.
« Toute personne ayant des antécédents de formation excessive de cicatrices, appelées chéloïdes, devrait être extrêmement prudente lorsqu’il s’agit de percer », déclare le Dr Ryan Austin, chirurgien plasticien à la clinique de chirurgie plastique de Toronto. « Et toute personne souffrant d’une maladie auto-immune, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus, devrait éviter de se faire percer, car ces maladies sont traitées avec des stéroïdes et elles altèrent la fonction immunitaire du corps, ce qui augmente le risque d’infection. »
Et bien qu’il dise qu’il n’y a pas de contre-indications médicales spécifiques pour les femmes enceintes ou allaitantes, il le déconseille car il y a toujours un risque d’infection qui pourrait compromettre la grossesse, y compris les complications de la transmission d’un agent pathogène transmis par le sang au fœtus.
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