Elle a 300 ans et reste l’une des unions politiques les plus fortes de l’histoire européenne. Mais même aujourd’hui, personne n’est entièrement d’accord sur les raisons pour lesquelles l’union de l’Écosse et de l’Angleterre s’est produite. Certains insistent sur le fait qu’une cabale de nobles écossais corrompus ont vendu leurs compatriotes, attirés par 20 000 £ de pots-de-vin anglais. La décision du parlement écossais, le 16 janvier 1707, de soutenir la fusion des parlements était un acte profond de trahison, disent les nationalistes romantiques, parfaitement capturé dans les lignes de Robert Burns sur la « parcelle de voyous » étant « achetée et vendue pour l’or anglais ».
Il était certainement impopulaire. Il y a eu des émeutes meurtrières dans toute l’Écosse. Mais les historiens contestent aujourd’hui la théorie du « colis de fripouilles », arguant que la décision était pragmatique. Oui, il y avait des brimades de la part de son voisin plus puissant et paranoïaque, mais cela servait les intérêts économiques de l’Écosse et était également motivé par la crainte des protestants que les Stuarts catholiques réussissent à rétablir un monarque absolu sur le trône écossais.
L’effondrement en 1700 des tentatives de l’Écosse de lancer un empire commercial pour rivaliser avec l’East India Company d’Angleterre au Panama a été un moment charnière. Paralysée par de mauvaises fournitures et la maladie, elle fut rapidement abandonnée, perdant quelque 400 000 £ – la moitié du capital disponible de l’Écosse. Pour les pro-unionistes, c’était une preuve concluante que la prospérité future de l’Écosse était mieux servie par l’union.
Le Dr Karin Bowie, historienne à l’université de Glasgow, soutient que l’opinion publique écossaise était plus également divisée que les émeutes ne le suggéraient. Une minorité non négligeable était neutre, tandis que les presbytériens ont soutenu l’union après que les Anglais aient accepté de protéger l’indépendance de l’Église protestante d’Écosse dans le cadre de la constitution.
Malgré cela, la démarche suscite toujours de l’émotion. Les nationalistes estiment que l’Écosse a désormais la maturité et la richesse nécessaires pour abandonner sans risque son union anglaise en faveur de l’union européenne.
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