Quickening

Voir aussi : Histoire du débat sur la loi sur l’avortement

Le mot « quick » signifiait à l’origine « vivant ». Historiquement, le quickening a parfois été considéré comme le début de la possession de la « vie individuelle » par le fœtus. Le juriste britannique William Blackstone a expliqué le sujet du quickening au XVIIIe siècle, relativement au féticide et à l’avortement :

La vie… commence en contemplation de la loi dès qu’un nourrisson est capable de remuer dans le ventre de sa mère. En effet, si une femme est enceinte et que, par une potion ou autre, elle le tue dans son sein, ou si quelqu’un la bat, ce qui fait que l’enfant meurt dans son corps, et qu’elle est délivrée d’un enfant mort, ceci, bien que n’étant pas un meurtre, était par l’ancienne loi un homicide ou un homicide involontaire. Mais à l’heure actuelle, on ne le regarde pas sous un jour aussi atroce, bien qu’il demeure un délit très odieux.

Néanmoins, le quickening n’était qu’une des nombreuses normes utilisées historiquement pour déterminer quand le droit à la vie s’attache à un fœtus. Selon l' »ancien droit » mentionné par Blackstone, une autre norme était la formation du fœtus, qui se produit des semaines avant le quickening. Henry de Bracton a expliqué l’ancienne loi, environ cinq cents ans avant Blackstone:

Si quelqu’un frappe une femme enceinte ou lui donne du poison pour obtenir un avortement, si le fœtus est déjà formé ou vivifié, surtout s’il est vivifié, il commet un homicide.

Au dix-huitième et au dix-neuvième siècle, une femme condamnée à un crime capital pouvait réclamer un retard dans son exécution si elle était enceinte ; une femme qui le faisait était dite « plaider le ventre ». En Irlande, le 16 mars 1831, le baron Pennefather de Limerick a déclaré que la grossesse ne suffisait pas à elle seule pour obtenir un délai, mais qu’il fallait qu’il y ait un quickening.

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