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- Images en demi-teinte
- Procédé traditionnel de la demi-teinte
- Effets d’écran
- Reproduction de couleurs
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Les procédés d’impression mécanique les plus courants ne peuvent qu’imprimer de l’encre ou laisser des zones vides sur la page, ils ne peuvent pas imprimer différentes nuances d’une couleur. Une presse à journaux, par exemple, ne peut imprimer que du noir ou rien.Or les photographies sont à tons continus, c’est-à-dire qu’elles contiennent diverses nuances de gris entre les extrêmes du noir et du blanc.
Pour surmonter cette limitation d’impression, le procédé de demi-teinte a été inventé. Le procédé traditionnel de demi-teinte convertit les différentes tonalités en points de taille variable. L’œil a un pouvoir de résolution limité et, à distance, est trompé en voyant ces points comme un ton continu.
Déplacez le curseur sur les liens ci-dessous pour démontrer la conversion d’une image à ton continu en une demi-teinte fortement exagérée.
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Le terme « demi-teinte » prête à confusion car les images en demi-teinte n’ont pas, en fait, n’ont pas de tonalité. Elles ne semblent avoir de la tonalité que lorsqu’elles sont vues de loin.La densité de tonalité, comme démontré ci-dessous, est seulement simulée par la quantité de noir à blanc dans une zone particulière.
Déplacez le curseur sur les différents paramètres de densité ci-dessous pour voir les motifs traditionnels de demi-teinte.
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Comme vous pouvez le voir sur le diagramme ci-dessus, la trame standard de demi-teinte donne un point rond, qui devient un carré dans les tons moyens.
Pour plus d’informations sur l’invention des demi-teintes, reportez-vous à PhotoHistory- Photographs in Print.
| Procédé traditionnel de demi-teinte | Retour en haut |
Traditionnellement, une demi-teinte est créée en plaçant un écran de verre, avec une grille de lignes finement réglées, près de la surface de l’émulsion dans une caméra de traitement. Comme l’écran n’est pas en contact avec l’émulsion, de minuscules zones de lumière se forment sous chaque carré de la grille de l’écran. La pleine luminosité est au centre, celle-ci s’atténue progressivement jusqu’à pratiquement rien derrière chaque ligne de la grille.
On utilise une émulsion à très haut contraste qui n’enregistre pas les changements progressifs de tonalité derrière chaque carré de la grille mais enregistre une transition soudaine du film noir au film clair à un réglage de contraste particulier.
La taille du point derrière chaque carré de la grille est proportionnelle à l’intensité de la lumière qui tombe dessus. Par conséquent, les tons de la photographie originale sont convertis en points de taille variable sur le film à haut contraste.
Déplacez votre curseur sur les liens ci-dessous pour voir un gradient de tons exposé à travers une trame traditionnelle de demi-teinte sur un film à haut contraste. Vous canalisez également les effets de la variation du niveau de seuil sur la taille des points.
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À l’origine, un écran de trame était utilisé pour convertir un ton continu en un motif de points. De nos jours, des méthodes de « tramage » numérique sont disponibles,permettant aux points de varier en taille, en motif et en fréquence.
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Les écrans de trame sont mesurés en lignes par pouce. Plus le nombre de lignes est élevé, meilleure est la qualité de la reproduction. Cependant, un papier de qualité supérieure est nécessaire pour les trames les plus fines.
L’angle de la trame de demi-teinte est généralement fixé à 45 degrés par rapport à l’horizontale car cela semble être le plus facile pour l’œil.
Lorsque deux écrans sont superposés et ne sont pas tout à fait alignés, ou lorsque le procédé de tramage est appliqué à des images comportant des motifs ou à des photographies préalablement tramées, il existe la possibilité de créer des motifs moirés dus à l’interférence d’un écran sur un autre.
Déplacez votre curseur sur les liens ci-dessous pour voir des motifs moirés se créer lorsque deux écrans se déplacent l’un sur l’autre.
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Les points de la trame traditionnelle sont disposés en colonne et rangées régulières, mais leur taille varie. Avec le traitement numérique, il est désormais possible de disperser les points de façon aléatoire, le ton étant créé par la taille et la fréquence. Ce procédé de tramage « modulé en fréquence » réduit la possibilité du motif moiré.
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En théorie, n’importe quelle couleur peut être créée à partir d’une combinaison de jaune, de magenta et de cyan. Reportez-vous à la section Reproduction des couleurs pour plus d’informations. Cependant, ce procédé présente des limites pratiques. Le principal problème est que le noir créé à partir de ces trois couleurs n’est pas très pur. Une quatrième couleur, le noir, est donc ajoutée pour approfondir les zones sombres et augmenter le contraste. Ce procédé à quatre couleurs est appelé CMYK, où le K représente le noir.
La gamme de couleurs qui peut être reproduite reste limitée même avec le procédé à quatre couleurs. Par conséquent, pour l’impression d’art de très haute qualité, d’autresprocessus sont utilisés, par exemple le système à six couleurs Hexachrome de Pantone qui utilise une version plus vive du CMYK plus l’orange et le vert.
Pour imprimer les différents composants de couleur dans une quadrichromie, il est nécessaire de séparer les couches de couleur. A l’origine, cela se faisait dans une caméra de traitement avec des filtres de différentes couleurs, mais c’est maintenant le plus souvent effectué numériquement.
Chaque couche de couleur est convertie en demi-teintes, mais chaque trame de demi-teinte est à un angle différent pour réduire l’effet de moiré, bien que les positions de trame produisent toujours un motif de « rosette » qui peut être vu sous une loupe.
Déplacez votre curseur sur les liens ci-dessous pour voir différentes combinaisons de demi-teintes séparées en couleurs qui ont été grandement exagérées pour démontrer le processus.
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Usuellement les écrans pour le noir, magenta et cyan sont orientés à 30 degrés l’un de l’autre, respectivement à 45, 75 et 105 degrés. Le jaune, la couleur la moins forte, est à 90 degrés car cet angle est le plus évident pour l’œil.
Lorsque les quatre écrans de couleur en demi-teinte sont réunis, l’œil mélange visuellement les points de couleur pour reproduire les couleurs originales en tons continus.
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