Le virus varicelle-zona est responsable de l’apparition de la varicelle et du zona. Le zona, ou herpès zoster, est une séquelle de la varicelle.
Le virus de l’herpès zoster pénètre dans votre corps, généralement lorsque vous êtes enfant, ce qui provoque l’apparition de bosses rouges qui démangent sur votre peau.
Alors que les symptômes de la varicelle s’estompent, le virus reste dormant dans vos cellules nerveuses. Toute personne ayant eu la varicelle peut contracter le zona. Bien que l’Académie américaine de dermatologie rapporte que la plupart des cas de zona surviennent chez les adultes plus âgés, les nouveau-nés peuvent souffrir de cette maladie.
Transmission
Un nouveau-né attrape le virus varicelle-zona différemment du reste de la population. Une personne atteinte de zona peut transmettre le virus varicelle-zona, mais pas aussi efficacement qu’une personne présentant un cas actif de varicelle. L’exposition au zona provoquera la varicelle, pas le zona.
Cependant, un nouveau-né ou une personne dont le système immunitaire est affaibli, a le plus grand risque d’attraper le virus varicelle-zona d’une personne atteinte de zona plutôt que d’une personne atteinte de varicelle.
Le virus se propage lorsque vous êtes en contact avec les cloques associées à cette infection virale. Une fois les vésicules cicatrisées, vous n’êtes plus contagieux. Une mère expose son bébé au virus par le partage de l’approvisionnement en sang.
Statistiques
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On estime que 17 % à 30 % des nouveau-nés dont la mère présente l’éruption cutanée associée à la varicelle-zona de cinq jours avant à deux jours après l’accouchement font face à un risque accru de développer une varicelle néonatale, selon les Centers for Disease Control and Prevention.
Les bébés nés avec une varicelle néonatale ont un taux de mortalité aussi élevé que 30 %. Ces nourrissons naissent sans anticorps maternels suffisants pour atténuer la gravité de la maladie.
Varicelle néonatale
Les bébés exposés au virus pendant la première moitié de la grossesse connaissent un risque accru de développer un syndrome de varicelle congénitale.
Le risque le plus élevé pour cette condition se produit lorsque la mère expose le bébé au virus pendant les semaines 13 à 20 de la gestation. Les médecins caractérisent cette affection par un faible poids de naissance, des lésions des tissus cutanés entraînant des cicatrices cutanées, des membres sous-développés, une tête anormalement petite, une maladie neurologique connue sous le nom d’atrophie corticale et des problèmes oculaires, notamment des cataractes et une inflammation de la rétine.
Réduction du risque
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Les médecins administreront une dose d’immunoglobuline anti-varicelle-zona aux bébés nés cinq jours avant ou deux jours après que les mères aient présenté les symptômes du zona.
Les pédiatres recommanderont l’immunoglobuline varicelle-zona, ou VZIG, pour les bébés dont les mères ne présentent pas de preuve d’immunité contre la varicelle et pour les prématurés. Les mères ne transmettent pas le virus de la varicelle-zona à leur bébé par le lait maternel, par conséquent une mère qui présente des symptômes de varicelle-zona une semaine ou plus après l’accouchement ne peut pas transmettre le virus pendant l’allaitement.