Myomectomie – Enlever les fibromes tout en conservant la fertilité

Revue médicale par C. Dale Lusk, MD

Les fibromes – des excroissances non cancéreuses – qui se forment dans et autour de l’utérus peuvent provoquer des saignements abondants, des douleurs, une gêne lors des rapports sexuels et un besoin fréquent d’uriner. La façon la plus courante d’éliminer le problème consiste à enlever les fibromes et l’utérus par hystérectomie. Lorsque les fibromes sont enlevés, les saignements et les douleurs diminuent.

Cependant, les fibromes sont plus fréquents chez les femmes âgées de 30 à 40 ans. Jusqu’à 20 à 50 % des femmes en âge de procréer développent des fibromes (également appelés myomes). Étant donné que de nombreuses femmes d’aujourd’hui attendent plus longtemps pour avoir des enfants, elles sont de plus en plus nombreuses à rechercher une solution qui permette d’enlever les fibromes, tout en conservant l’utérus et la possibilité d’une grossesse. Les femmes qui souhaitent conserver leur utérus pour des raisons autres que la grossesse peuvent également être candidates à une myomectomie.

L’INTERVENTION
Lors d’une myomectomie, le chirurgien entre et retire les différents fibromes. Ensuite, le chirurgien referme l’utérus en le maintenant intact. L’intervention peut être une chirurgie ouverte traditionnelle par une incision dans l’abdomen, et un certain nombre de techniques mini-invasives sont également utilisées – réduisant la douleur, les cicatrices et le temps de récupération.

Le chirurgien peut entrer par le vagin, dans l’utérus par le col de l’utérus, avec une petite caméra et des instruments longs et fins pour enlever certains fibromes qui se trouvent dans la cavité de l’utérus. On peut aussi pratiquer une petite incision dans ou près du nombril. Une procédure est hybride, combinant une approche laparoscopique pour visualiser et identifier les fibromes, puis une petite incision est pratiquée pour retirer les fibromes.

L’approche la plus appropriée pour chaque femme dépend de l’emplacement, de la forme et de l’étendue des fibromes, qui peuvent varier de la taille d’une bille à celle d’un ballon de basket.

EFFETS SECONDAIRES
Les études à long terme montrent qu’environ 50 % des femmes qui tentent de tomber enceinte après une myomectomie réussissent à concevoir.

« Environ 50 % des femmes qui ont subi une myomectomie verront de nouveaux fibromes se développer », explique le Dr Dale Lusk, gynécologue au McLeod Women’s Care Florence. « La femme peut subir une nouvelle myomectomie, ou une femme peut décider de procéder à une hystérectomie à ce stade. »

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