Un homme dont le cou s’est brisé alors qu’il était traité par un chiropracteur a crié « Vous me faites mal », a déclaré sa veuve lors d’une enquête.
John Lawler, 80 ans, fréquentait Chiropractic 1st à York en août 2017 lorsqu’il a dit qu’il ne sentait plus ses bras et qu’il devenait comme une « poupée de chiffon ».
Monsieur Lawler a été emmené à l’hôpital de York puis transféré à l’infirmerie générale de Leeds où il est décédé le lendemain.
Une enquête de police sur sa mort a écarté toute accusation criminelle.
Donnant son témoignage, Joan Lawler, a déclaré que son mari avait été un homme en forme et en bonne santé.
Ils avaient réservé une série de traitements chiropratiques après une évaluation initiale avec Arleen Scholten.
« Elle a dit que ses épaules et son dos n’étaient pas alignés et que par une manipulation douce, elle pouvait rendre sa vie beaucoup plus heureuse », a déclaré Mme Lawler.
Les deux premiers rendez-vous se sont bien passés et ils sont revenus pour un troisième rendez-vous le vendredi 11 août, , a ajouté Mme Lawler.
« Elle a commencé par les épaules et a fait le tour de son corps….. Puis la table est tombée et il a crié ‘Vous me faites mal. Vous me faites mal. Je ne sens plus mes bras' », a déclaré Mme Lawler à l’enquête.
Elle a dit que Mme Scholten a continué à traiter son mari pendant un moment, mais qu’elle a ensuite réalisé qu’il ne réagissait pas et lui a demandé de se retourner.
Il n’a pas répondu et la chiropraticienne l’a manœuvré sur une chaise.
« Elle a fait monter John sur la chaise mais il était comme une poupée de chiffon », a dit Mme Lawler.
« Il ne bougeait pas et ne parlait pas ».
Elle a dit que lorsque les ambulanciers sont arrivés, Mme Scholten ne les a pas informés de l’élément de chute de la table pendant le traitement, seulement qu’elle avait appliqué une « manipulation douce ».
Il a d’abord été emmené à l’hôpital de York où la famille a été informée qu’il avait une fracture du cou.
« Ils ont dit que malheureusement John était paraplégique et devait être déplacé dans une unité spéciale », a déclaré Mme Lawler.
Le lendemain, à l’infirmerie générale de Leeds, on lui a dit que M. Lawler avait le cou brisé et qu’il devrait subir une opération de 14 heures pour installer une minerve.
Ce serait une opération traumatisante et on leur a dit que cela « pourrait le tuer de toute façon », a-t-elle dit.
Elle a dit que pendant cette discussion, son mari a fait des marmonnements.
« Nous avons décidé qu’il disait non », a-t-elle dit.
« Il n’y avait rien qu’ils puissent faire. Il était allongé là et s’est éteint », a-t-elle ajouté.
L’enquête se poursuit.
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