Les députés russes envisagent l’immunité à vie pour les anciens présidents

Les législateurs russes ont présenté au parlement un projet de loi qui donnerait à Vladimir Poutine une immunité à vie contre les poursuites si et quand il décide de quitter le pouvoir.

Le projet de loi donnerait à un ancien président une immunité contre les poursuites pénales pour toute infraction commise de son vivant. Une supermajorité de législateurs serait nécessaire pour révoquer ces protections. Actuellement, les ex-présidents sont protégés pour les actions commises uniquement lorsqu’ils étaient en fonction.

C’est le deuxième projet de loi cette semaine qui prévoit des dispositions spéciales pour les anciens présidents, ce qui incite à dire que Poutine, 68 ans, pourrait se préparer à la retraite.

Samedi, il a parrainé une loi qui donnerait droit à un ancien président à un siège à vie de sénateur au Conseil de la Fédération de Russie, un poste qui s’accompagne également d’une immunité contre les poursuites.

Ces projets de loi font suite à l’adoption par la Russie d’amendements constitutionnels qui « réinitialisent » les limites du mandat de Poutine, lui permettant potentiellement de se présenter deux fois de plus à la présidence et de rester en fonction jusqu’en 2036, date à laquelle il aurait 84 ans. Il dirige le pays, principalement en tant que président, depuis 2000.

Les analystes politiques ont divergé sur leur interprétation des plans de Poutine. Bien qu’il se soit frayé un chemin pour gouverner pendant des années, il est possible qu’il n’ait tout simplement pas voulu être perçu comme un canard boiteux, car il aurait été forcé de partir par la limite des mandats en 2024 – il a été élu président pour la première fois en 2000, puis est revenu à la présidence en 2012. Il a largement travaillé à distance depuis l’apparition de la pandémie, tenant des réunions depuis un bunker sans fenêtre et apparaissant rarement en public.

L’immunité présidentielle a joué un rôle important dans l’ascension de Poutine au pouvoir. L’un des premiers actes de Poutine en tant que président a été de publier un décret accordant l’immunité à l’ancien président Boris Eltsine contre les poursuites, les interrogatoires et les fouilles de ses biens.

La décision a été interprétée par certains comme une incitation pour Eltsine – qui était alors empêtré dans une enquête suisse impliquant des cartes de crédit émises à sa famille – à se retirer et à choisir Poutine comme successeur. Eltsine a nié dans ses mémoires l’existence d’un quelconque accord avec Poutine. Une loi sur l’immunité présidentielle a été adoptée par le parlement russe en 2001.

Le seul autre Russe vivant auquel le nouveau projet de loi de Poutine s’appliquerait actuellement est Dmitri Medvedev, qui a été président de 2008 à 2012 et s’est ensuite retiré pour permettre à Poutine de revenir.

Le projet de loi devra passer trois lectures à la chambre basse, puis à la chambre haute, avant d’être signé par Poutine pour entrer en vigueur.

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